Dernier volet de notre série d’article sur le matériel en bikepacking.
Pour cette dernière partie de nos articles couvrant le matériel bikepacking, nous allons parler ici navigation, photos, vidéos, éclairage, trousse à outils et trousse de secours.
Électronique, outils et survie: que faut-il emporter ?
Outils, électroniques, survie dans les bois, c’est en général la partie que les mecs adorent!
Tu trouveras ici des conseils sur le matériel nécessaire pour vivre l’expérience la plus agréable possible.
J’ai ajouté quelques lignes avec des explications simples pour que vous puissiez faire un premier choix. Si vous voulez que je vous parle plus en détails d’une pièce d’équipement spécifique, dites-le moi en commentaire et je ferai un article rien que pour vous !
J’ai saupoudré le tout d’astuces (protips) qui pourront être utiles même aux plus expérimentés d’entre vous.Et je vous rappelle qu’en bas de chaque article, vous pouvez télécharger un outil vous permettant de créer votre propre liste d’équipement. Pour un peu d’inspiration, il inclut l’équipement que j’utilise lors de mes sorties bikepacking en VTT et en Gravel.
Et un article existe déjà si vous ne savez pas encore quel vélo utilisé pour vos excursions bikepacking.
Alors, qu’est ce que je mets dans mes sacoches ?
C’est parti:
L’électronique
Éclairage avant et arrière
Nombreux sont les bikepackers qui roulent dans la pénombre ou même dans la nuit complète. Que ce soit durant leurs aventures ponctuelles ou leurs sorties hivernales, un bon éclairage est essentiel pour voir où tu poses les roues et avertir les autres usagés de ta présence. L’éclairage du bikepacker ne s’arrête pas à celui installé sur le vélo, il te faudra aussi prévoir une frontale qui te sera essentielle pour naviguer sur les sentiers et autour de ton lieu de bivouac.
Quels sont les différents types disponibles sur le marché? Quels sont les critères à prendre en compte?
Il en existe fonctionnant sur piles, batteries (intégrées ou déportées) ou sur dynamo (maintenant logée dans le moyeu avant). On en trouve dans toutes les gammes de prix.
Un éclairage avant de 1000Lumens suffit pour la plupart des usages. Sur route en plaine, 400Lumens sont suffisants pour anticiper virages et obstacles.
L’éclairage arrière est un essentiel de sécurité. Il permet d’être vu de jour comme de nuit en le réglant sur le mode clignotant (minimum 100lumens). Tu peux en monter un sur par hauban pour un maximum de visibilité.
Comme tout appareil muni de batterie, je veille toujours à pouvoir la démonter et la changer si besoin (souvent il s’agit d’accumulateur 18650 pour l’avant).
Marques : Klite, Bontrager, Klamp, Exposure
Lampe frontale
Utilisée principalement pour le campement, elle peut toutefois s’avérer essentielle lors de passages techniques et rapides. Je pense notamment à des descentes de col sur route étroite ou sur sentiers VTT, 300Lumens seront un minimum dans ces conditions. Pour ce faire et si on veut garder une frontale il peut être plus pratique d’avoir une fixation casque (les lampes casques dédiées sont en générale des phares avec batterie déportée).
L’éclairage rouge est un plus si vous ne voulez pas réveiller vos voisins. Par contre, contrairement à ce qu’on peut lire, ça ne permet ni de sauver sa batterie ni de conserver sa vision de nuit.
Marque: Décathlon, Black Diamond, Petzl, Go’lum, Stoots,
Navigation
Cartes en papier? GPS? Smartphone? Nez et doigt mouillé?
WAHOO Roam GARMIN spotlight Komoot desktop et application
A moins que tu ne laisses le hasard guider ta route, tu auras besoin d’un moyen de navigation. Certains préfèrent avoir un GPS en plus d’un smartphone. D’autres se contentent d’utiliser seulement leur smartphone. Quand un petit nombre d’irréductibles, reste sur l’usage exclusif des cartes… C’est vous qui voyez !
Smartphone
La grande majorité des gens ont déjà dans leur poche un outil de navigation performant sous la forme de leur smartphone.
Certes ce n’est peut-être pas l’option idéale en raison d’une autonomie limitée et d’une résistance aux intempéries incertaine mais tout ça peut rapidement être résolus avec une coque étanche et une alimentation externe. Grace à un support de guidon, tu pourras garder l’écran en permanence sous les yeux. Le très connu Quadlock ou la marque française Shapeheart proposent d’excellentes solutions!
Il existe de nombreuses applications GPS que ce soit sur iOS ou sur Android. Elles fonctionnent comme un GPS dédié mais peuvent avoir tendance à drainer fortement ta batterie. Pour contrer cela, certaines applications sont utilisables en mode avion. Il te faudra alors simplement télécharger le fond de carte et l’itinéraire au préalable.
Les applications : MapsMe, Gaia, OpenRunner, OruxMaps, ridewithGPS
GPS
Léger et très économe en batterie, c’est ce qu’il y a de plus performant! Il résiste aux conditions difficiles que l’on peut rencontrer dans une aventure bikepacking, pluie, boue, froid, chocs. La batterie d’un GPS tiendra plus longtemps que celle d’un smartphone. Il peut demander un temps d’adaptation pour apprendre à s’en servir correctement. De nos jours, les GPS sont de vrais ordinateurs de bord permettant en plus des données classiques (distance, dénivelé, vitesse, etc…), l’affichage des points d’intérêts du parcours, des notifications de ton téléphone, un suivi de l’inclinaison de la pente, de la puissance transmise (à condition d’utiliser un capteur de puissance) et de nombreux autres éléments en fonction des applications que tu auras pu y installer.
On retrouve 3 grandes marques qui se partagent le marché : Wahoo, Garmin, Hammerhead. Le choix du modèle va dépendre comme toujours de ton utilisation.
Protips: Il est pratiquement essentiel d’avoir en permanence 2 moyens de navigation sur soi. Si l’un tombe en panne ou ne fonctionne pas pour quelque raison que ce soit, tu auras une autre solution pour trouver le chemin qui te mènera à bon port. Certains choisissent de partir avec 2 GPS, d’autres préfèrent simplement avoir une copie de leur itinéraire sur leur smartphone.
Utilisation d’un guide touristique
En plus d’un moyen de navigation, si tu voyages tranquillement, je te conseille de trimballer un guide touristique qui permettra de découvrir au fil du chemin les intérêts locaux, trouver la pépite cachée et rencontrer les artisans de talent du coin.
Si tu veux limiter le poids, prends simplement en photo les pages du guide avant de partir pour pouvoir les consulter au moment opportun.
Souvenirs
Gopro Hero5 session (photo digitaltrends.com) Sony Action Cam sur casque Petit trépied Joby
Smartphone
ou téléphone intelligent comme disent nos cousins québécois. Depuis quelques années, les performances photo des smartphones sont tout à fait correct pour capturer les souvenirs photos et vidéos de nos quotidiens. Ils ont l’énorme avantage de pouvoir être glissé dans une poche et de réagir en quelques secondes.
Caméra d’aventure / Action cam
Facile à monter sur soi ou sur son vélo, on peut capturer les moments d’action les plus intenses. Les performances photos de ces caméras sont anecdotiques mais les résultats vidéos sont tout à fait probants! Et personnellement, je trouve que les vidéos retranscrivent bien mieux les émotions que les photos. Par contre, une fois de retour à la maison, le montage du film va te prendre beaucoup de temps!
Marques : GoPro, Sony, Insta360
Appareil photo dédié.
Si ta passion c’est l’image et la vidéo, tu n’envisageras pas de partir sans un vrai boitier photo et vidéo. Tous les photographes bikepackers que je côtoie préfère porter directement sur eux leur appareil et sa précieuse mécanique. Beaucoup utilise des modèles compacts qu’ils placent dans un sac banane. Car ton corps est l’élément qui filtre le mieux les chocs et les micro-vibrations de la route.
Trépied
Toujours sympa de poser la caméra sur le côté du chemin pour faire de beaux plans larges ou alors pour se prendre en photo. Je possède ce trépied, il est pratique, léger et robuste. Pour les plus gros boitiers, je ne saurais trop te recommander le MantisPod Pro qui est stable, rigide et peut s’accrocher grâce à un crochet intégré.
Protips: Lorsqu’il fait froid, garde ton électronique sur toi durant la journée et à l’intérieur de ton sac de couchage durant la nuit. Tu garderas ainsi le plein potentiel de tes batteries.
Oublie: ordinateur portable, enceintes bluetooth, panneaux solaires pliables
Alimentation électrique
Batterie externe / powerbank
Très utile lorsqu’on part en autonomie pour plusieurs jours. Sa taille dépendra du nombre des appareils électroniques que tu embarques. Fais des tests avant de partir !
Pour une recharge de téléphone et de GPS, 5000mAh sera un minimum. Pour 3-4 jours en étant raisonnable sur l’utilisation de ses appareils, 10000mAh seront suffisants. Si tu veux recharger GPS, smartphone et éclairages, 20000mAh seront correctes pour des sorties de 5 jours et plus.
Il existe des modèles renforcés intégrant des capteurs solaires et bénéficiant d’une étanchéité à l’eau et à la poussière.
Marques : Anker
Protips: Il vaut mieux partir avec 2 batteries externes de faible capacité plutôt qu’une seule de capacité équivalente. En effet, les accumulateurs représentent l’essentiel du poids d’une power bank. Donc si tu pars pour 2 power banks de 10.000mAh, la différence de poids avec une batterie de 20.000mAh ne sera pas substantielle. Ainsi, si une tombe en panne, tu auras toujours la deuxième pour alimenter ton matos.
Moyeux dynamo
La boite à outils
Outil multifonction
One up EDC tool (photo theloamwolf.com) Topeak Alien 2 (photo gearjunkie.com) All In Multitool (photo enduro-mtb.com) Crankbrothers M19
Pour le choisir il te faudra savoir quels sont le type et la taille de chaque vis et éléments de ton vélo que tu seras amené à démonter en cas de panne: dérailleur(s), freins, selle, guidon, etc… inutile d’emporter les outils pour démonter pédalier et cassette par exemple.
Le minimum nécessaire serait:
- dérive-chaine
- Clé allen : 2, 3, 4, 5, 6 et 8mm
- torx T25
- Tournevis : tête plate et philips
- Clé à rayon
Vise léger mais soit attentif à la taille des outils car s’ils sont trop petits, il pourra t’être difficile d’accéder à certaines vis ou d’exercer un couple suffisant.
Il en existe de différentes formats:
- multitools compacts: ceux que l’on connait habituellement
- à cliquet et embouts qui offrent une longueur d’outils vraiment pratiques. Ils sont souvent dépourvu de dérive-chaine donc il vous faudra en emporter un.
- que l’on peut intégrer dans divers espaces vides : boitier de pédalier, axe de direction, guidon…
Marques qu’on aime: Lezyne, Topeak, Wolftooth, Crankbrothers, Silca
Pince
Pince-multiprise Knipex Cobra 125 Leatherman Squirt PS4
Si comme moi, tu es équipé d’un couteau type Leatherman, ça ne sera pas nécessaire. Si non, c’est quand même bien utile d’avoir un outil pour serrer, tirer, débloquer…
Il existe des pinces multiprises de très petite taille, idéale pour voyager.
Mais encore une fois, préfère un outil polyvalent incluant une pince, tu diminueras le poids total de ton équipement: chaque pièce d’équipement devrait avoir au moins deux fonctions distinctes !
Kit de crevaison
Doit intégrer
- 1 pompe à main : Je recommande un modèle avec un minimum de plastique pour un maximum de fiabilité. Les modèles Lezyne Aluminium sont robustes, légers et réparables grâce aux kits de pièces de rechange.
- Chambre à air : Pars avec une chambre à air si tu es en Tubeless et 2 voir 3 si tu roules en chambre.
- Démonte-pneus :Ils devront être solides et en plastique pour venir à bout des pneus les plus rigides tout en étant doux pour tes roues.
- Rustines : différentes tailles pour parer aux différentes tailles de trou que tu infligeras à tes pauvres chambres à air.
- Tube de colle : pas toujours utile, certaines rustines sont autocollantes.
- Râpe inox ou papier de verre: Améliore l’action de la colle pour une meilleure soudure avec la rustine.
- Liquide préventif : Dans une petite bouteille de 50-100mL. Utile surtout à VTT. Parfois sur des appuis un peu lourd, du liquide préventif peut avoir tendance à s’échapper il peut donc être utile de compléter. Arrête-toi alors dans un magasin vélo, ils auront certainement une bouteille ouverte pour te refaire le niveau.
- Obu de valve tubeless: C’est assez courant de tordre le corps de valve ou de le boucher… il peut alors être plus simple de le changer.
- Kit réparation pneu tubeless : pour réparer un pneu troué que le préventif ne parvient pas à combler. Il suffit d’introduire 1 à 2 mèches enroulées sur l’outil « fourche », de l’enfoncer au niveau du point de crevaison et de le retirer (en laissant un morceau de mèche apparent) pour réparer le pneu, avant de le regonfler.
Transmission
- Lubrifiant : Prends un petit contenant de 50mL qui permettra à ta transmission de triompher face aux conditions les plus difficiles.
- Brosse et torchon: Une vieille brosse à dent fera parfaitement l’affaire pour retirer la crasse coincée dans les recoins!
- Maillon rapide: Permet un démontage/remontage rapide de la chaine. J’en ai toujours 3-4 paires avec moi. Ils devront être de la même marque que votre chaine et compatible avec le nombre de vitesse de votre transmission. Une pince est nécessaire pour les retirer.
- Câble de dérailleur : Pas forcément indispensable, mais ça ne pèse rien, ça ne prend pas de place, alors pourquoi s’en passer ?
- Patte de dérailleur : Quand on fait du VTT, c’est assez commun d’en avoir une fixée quelque part sur le vélo. Car un caillou ou une racine peut vite accrocher ton dérailleur et tordre la patte sus-nommée.
- Rayons de roue: Ils devront être compatibles avec tes roues (attention si tu as des Mavic par exemple!) et sont de 2 longueurs différentes. Prends-en au moins de 2 de chaque longueur.
Plaquettes ou patins de frein
Le poids d’un vélo chargé va entrainer une usure précoce des plaquettes de frein. Il est donc de bon ton de partir avec une paire de plaquettes d’avance. Leur usure peut aller très vite:
Je me souviens d’une sortie hivernale il y a de ça quelques années. Sur le retour, j’empruntais une longue piste de terre, boueuse et encore à moitié couverte de neige. La dernière section était une descente d’une dizaine de kilomètre sur 500m de dénivelé. La neige fondue mixée à la terre a poncé mes plaquettes avant la moitié de la descente! Il m’a fallu m’arrêter pour réduire la garde des plaquettes et continuer tant bien que mal jusqu’à la vallée. Malgré ça, j’ai bien failli rater un virage en arrivant trop vite. La neige compactée le long du rail m’a permis de prendre appui pour m’éjecter dans l’intérieur du virage et me retrouver sur le bas-côté et pas dans le ravin… j’ai eu une sacrée frousse et un bon coup de chance ! Depuis, j’ai toujours une paire de plaquettes d’avance, on s’en rend compte toujours trop tard, les freins sont un des organes de sécurité les plus importants sur un vélo !
Si vos freins sont mécaniques, prévoyez également un câble de rechange.
Rislan et duck tape
C’est ce qu’il y a de plus utile dans ta boite à outil ! Tu pourras pratiquement tout réparer avec du duck tape et des rislans. Entoure avec ta pompe et ton briquet pour toujours en avoir sur toi!
Il y a quelques années, j’avais pu réparer un dérailleur avec 2 rislans dans la descente des 3 lacs. Ceux qui connaissent seront d’accord pour dire qu’il m’eut été difficile de redescendre au village d’Abriès sans dérailleur!
Oublie: les pneus de rechange, une boussole (même si t’es un boyscout), pompe haute pression
Survie
Anticiper les imprévus
Parce que dans la Nature, on ne peut jamais être sûr de rien, il vaut mieux se préparer pour parer à l’imprévisible. Valable surtout pour ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus!
L’idée est de s’assurer pouvoir rester au chaud, de s’hydrater et de se protéger des éléments en attendant que la situation s’améliore : arrivée de secours ou accalmie météo.
Voici mon mini kit de survie:
- Chaufferettes
- Miroir
- Filtre eau
- Tablettes Aquatabs
- Sifflet
- Cordelettes
- Briquet (entouré de ducktape)
- Allume-feu
- Non représentée ici, couverture de survie SOL
Chaufferette
On peut très rapidement être victime du froid. Cela peut être problématique lorsqu’on doit faire des tâches de précision comme réparer une chaine cassée ou même changer une chambre à air (ou manipuler un briquet pour allumer un feu censé nous réchauffer!).
Balises GPS
Balise SPOT 3 GARMIN-GPS-INREACH-MINI Balise Kannad Safelink Solo 406MHZ Balise SPOT X
En cas d’urgence, c’est la solution idéale pour alerter son entourage ou les secours. Certaines te permettent de composer des messages personnalisés, toutes te permettent de communiquer avec tes proches et de leurs indiquer si tu es OK ou si tu as besoin d’aide.
Marques: Spot, Garmin, Zoleo, Somewear
Miroir et sifflet
Si tu n’es pas muni d’une balise, il te faudra pouvoir alerter ton environnement immédiat.
Le miroir, certains voudront faire comme dans Koh-Lanta pour essayer d’allumer un feu … mais c’est surtout utile en terrain ouvert pour signaler sa présence en dirigeant le reflet du soleil vers d’éventuel secours, en avion ou en hélicoptère, qui sont dans l’impossibilité d’entendre tes appels au sifflet.
Sifflet qui pour moi est la meilleure solution pour attirer l’attention vers soi.
Briquet et amadou (mais sans Mariam)
Lychen Fibre sèche linge Résine de pin (photo survivalismepassion.com) Ecorce de bouleau
L’idéal pour te permettre d’allumer un feu dans n’importe quelle condition. Ça peut être très utile lorsque le sol est trempé et rien n’est vraiment sec.
Cela peut être de l’écorce de bouleau, de la sève de pin, du lichen, les résidus fibreux de votre sèche-linge, de la chambre à air, etc…
Trouve un petit contenant hermétique et léger pour le stocker avec votre briquet comme une boite de Kinder Surprise.
Cordelette
On a toujours un truc à fixer, accrocher, maintenir…
Traitement de l’eau
Katadyn micropur forte filtre à eau sawyer micro squeeze Purificateur d’eau Ultra SteriPen Solution au ClO2 de Pristine
On ne trouve pas toujours de l’eau potable sur son chemin, que ce soit aux fontaines des villages ou une source au détour d’un sentier… parfois l’aspect est douteux. On peut alors continuer sa route dans l’espoir de trouver de meilleures options. Mais on n’a pas tout le temps l’option. C’est dans ces conditions, qu’il est bien utile d’avoir au moins une solution de traitement de l’eau.
On peut désinfecter l’eau de 3 façons:
- chimiquement (solutions ou comprimés Micropur et Pristine, 1L/30min traité)
- rayons ultraviolet (Steripen traite 1L d’eau en 2min)
- mécaniquement (filtre à pompe ou à gravité, à charbon actif ou céramique. Il filtre entre 0.5 et 1L/min)
Par rapport aux traitement chimique et ultraviolet, la filtration mécanique a l’avantage de retirer les éventuelles particules en suspension dans l’eau. Elle a cependant le désavantage qu’il est bien difficile de s’assurer de l’état du filtre. S’il est sale ou s’il est usé, la qualité de l’eau filtrée pourrait ne pas être suffisante pour être potable. Et dans ce cas, c’est la guigne assurée!
J’ai toujours une de ces solutions de traitement de l’eau sur moi dans une des sacoches, soit dans le sac de cadre, soit ma trousse de premiers soins ou dans mon sac à dos.
Marques : Katadyn, MSR, Sawyer
Kit de premiers soins:
Essentiel pour parer aux petits maux du quotidien. Préfère prendre ce que tu sais utiliser. Voici ce que j’ai tout le temps dans une sacoche sur mon vélo. Il se trouve dans une pochette solide et étanche:
On a dans le sens des aiguilles d’une montre en partant du coin supérieur gauche:
- Tablette traitement de l’eau : ici des Aquatabs
- Paracétamol: utilisé pour lutter contre douleurs et fièvres
- Stéri-strip : pour garder fermer une coupure.
- Préservatif: peut être utilisé pour sa fonction première mais aussi dans tout un tas d’autres applications !
- Pansements bandes : à découper selon les besoins
- Bandes gaz
- Serviettes antiseptique : désinfectant
- Pince à épiler : pour les épines et les tiques
- Épingle
- Sérum physiologique
- Masque
Non-présentés ici mais toujours utiles:
- Sparadrap: J’utilise du duck tape !
- Pansements seconde-peau : utiles pour les ampoules
- Gants en nitrile: certaines personnes peuvent être alergiques au latex.
- Immodium : pour les moments où la digestion se fait un peu trop rapidement…
- Sachet de miel : en cas d’hypoglycémie.
- Couverture de survie: j’utilise la mienne comme bâche de sol sous mon tarp.
Oublie: tout ce dont vous ne savez pas vous servir…
Divers
Ta touche personnelle
Après tous ces équipements, il n’y a plus grand chose à ajouter. C’est là où on mettra ce que bon nous semble, ce dont on a envie, le confort que l’on souhaite apporter à notre voyage.
Sac congélation zip
Ils sont particulièrement pratiques pour protéger nos effets personnels de l’humidité. Mets-y tes papiers, tes clés de bagnole, ta batterie externe, etc… tout ce qui craint la pluie!
Ils peuvent être pratiques aussi pour ramasser des baies ou des noix trouvées en cours de route…
Ça ne pèse rien donc je double toujours les sacs pour davantage de sécurité
Carnet de note et crayon
J’aime écrire durant mes journées de voyage, surtout lorsque je suis seul. Ça permet de revivre les moments plus tard mais aussi d’assoir les souvenirs dans sa mémoire.
Utile aussi pour noter des numéros de téléphone, des directions, des observations, des adresses et même des listes de vocabulaire si vous êtes à l’étranger!
Livre et guide de voyage
Le soir, une fois dans ma tente et le matin en prenant mon petit déjeuner, j’aime lire. Lire une histoire ou lire un guide sur les environs et ce qui sera intéressant sur l’itinéraire de la journée: ça peut être un intérêt touristique ou les horaires d’ouverture d’une épicerie.
Sac à dos
Ultra léger et ultra compact, tient en général dans la paume d’une main. Il peut s’avérer très pratique sur des voyages au long cours pour une journée en ville ou une petite randonnée. Mais aussi et surtout, lorsqu’en fin de journée, on traverse un village avec une épicerie, on peut faire le plein pour le diner sans avoir à se galérer pour tout faire tenir dans les sacoches !
Oublie: chaises pliantes, parapluies, hache et scie à main…
Te voici maintenant au courant de ce qui compose l’équipement du bikepacker. Aurais-tu des éléments à ajouter? Qu’est ce que tu aimes prendre qui pourrait sembler totalement aberrant pour les autres?
Prochain sujet, les sacoches ! Maintenant que tu sais quoi prendre, nous allons passer au crible la bagagerie bikepacking !
Je te présenterai quels sont les différents types de sacoches. Comment les choisir, pourquoi les choisir et quelles sont les marques qu’on aime ici chez Francebikepacking.com.
Stay tuned !
Maintenant, juste en dessous, vous avez la possibilité de télécharger un outil vous permettant de commencer votre propre liste d’équipement. J’y ai inclus ma liste perso comme modèle !
Bonjour
je lis vos article avec beaucoup de plaisir.
cependant je note que comme souvent en ce qui concerne l’éclairage des vélos, vous utilisez une mesure de lumière qui ne veut à peu près rien dire….. les lumens!: en effet cette mesure ne donne qu’une info sur les feux avant de velo : quelle quantite de lumière emet le phare, donc plus il y en a mieux c’est ???
et bien c’est à peu près faux! (idée pre-concue comme les largeur de pneus etc…)
beaucoup de lumière c’est bien, mais si celle ci est mal repartie cela ne sert à rien! voir mieux qu’en plein jour sur 5×1 mètres ne sert à rien avec un véhicule tout comme éclairer seulement 1 m2 à 20 mètre de distance.
La forme du faisceau du phare et la quantite de lumière reçue par chaque zone éclairée est mille fois plus instructive.
pour cela les allemands ont developpé une norme: Stvzo et même celle-ci est encore perfectible mais bien meilleure
pour resumer un faisceau de phare doit être large (de 50cm devant le vélo au plus loin possible donc un cone ça marche pas!) et illuminer beaucoup devant, en profondeur, et sur toute la largeur possible ( et là apparait une autre unite les Lux seule vraiment utile)
de plus pour rouler sur route il est de mémoire interdit d’eblouir les gens venant en face, donc le faisceau doit être coupé en hauteur (tiens les faisceaux de type cone ne repondent à cette obligation qu’en les baissant trop, donc perte en profondeur et éclairer les chauves-souris volantes…)
après chacun pense ce qu’il veux
encore merci pour les autres infos
Merci Guillaume pour ces précisions et cet approfondissement!
Je vais tacher de détailler davantage l’article sur l’éclairage dans les prochains jours.
Je pense que les éclairages avec faisceaux coniques sont excellents pour le tout terrain mais il est vrai que ce n’est pas nécessairement indiqué qu’il faut les incliner lors d’une utilisation sur route.
Bonne journée et merci encore pour tes encouragements!
Bonjour,
Serait-il possible d’avoir un article sur GPS Garmin : différences entre les différents GPS en fonction de l’utilisation voulu (voyage, entrainement, etc.) et les accessoires (« pack VTT », capteurs divers, coque de protection, etc.) Merci 🙂
Salut Léo ! Merci pour ton intérêt. J’ajoute ça à ma liste 🙂 Stay tuned !