Aujourd’hui, je laisse la plume à mon collègue Hugo, l’aventurier passionné derrière le site de conseils pour les bikepackers bikepacker.fr ! Découvre son univers du bikepacking dans cet entretien exclusif où il nous partage les secrets de sa pratique, ses astuces pour bien s’équiper et ses prochaines aventures à travers les paysages portugais.
Attache tes sacoches et enfourche ton vélo, l’aventure ne fait que commencer !
Rencontre avec Hugo de bikepacker.fr
Bonjour à toutes et à tous ! Je suis Hugo, du site bikepacker.fr. Aujourd’hui, je vais vous parler de ma pratique du bikepacking, de mon matériel et un peu de moi-même.
Comment ai-je découvert le bikepacking?
Un gravel pour débuter
J’ai découvert le bikepacking il y a plus de trois ans lorsque j’ai acheté un gravel. J’ai décidé d’acheter ce vélo après avoir déménagé. Ayant longtemps vécu en ville où je pratiquais régulièrement le vélo en mode citadin avec un singlespeed, je cherchais un vélo rapide mais surtout polyvalent qui me permette de rouler en dehors des routes et loin des voitures où je ne me sentais pas en sécurité.
Le voyage à vélo minimaliste
Je connaissais le voyage à vélo en mode cyclotourisme. L’idée de voyager de cette manière m’intéressait pour son côté nomade et la possibilité de partir loin à petit prix. Cependant, voyager avec un vélo chargé de paniers et donc principalement sur route ne m’attirait pas assez pour me décider à tenter l’aventure. Mais en regardant des vidéos de voyage sur YouTube, j’ai découvert le bikepacking. Ce sont notamment les voyages de Iohan Gueorguiev et Ryan Van Duzer qui m’ont le plus motivé.

Ma vision du bikepacking
Pour moi, le bikepacking représente la liberté, la nature et le minimalisme ! Il s’agit de découvrir des endroits qu’il est impossible de voir lorsque l’on se déplace en voiture, parfois même à proximité de la maison. Je ne suis pas du tout un bikepacker compétitif, je n’ai rien contre, mais ce n’est simplement pas pour moi. Ce que j’apprécie, c’est de choisir une destination, tracer un itinéraire hors-route pour y parvenir et profiter de voyager lentement à travers les forêts et les champs. Rencontrer des animaux, m’arrêter pour photographier et apprécier les paysages.
Pour moi, le bikepacking représente la liberté, la nature et le minimalisme !
L’espace réduit des sacoches de bikepacking me plaît car cela m’oblige à vraiment faire le tri afin d’emporter le strict nécessaire. De plus, cela ajoute également un challenge supplémentaire pour la préparation, que ce soit pour prévoir un endroit où dormir, manger ou encore charger les différents appareils électroniques.
Mon matériel
Les sacoches
Pour mon setup, j’ai essayé d’être efficace mais surtout économe. Avec le temps, je ferai sans doute des modifications, mais pour le moment je suis globalement satisfait. Il se compose de :
- Sacoche de cintre Topeak FrontLoader 8L
- Sacoche de selle Giant H2PRO 10L
- Sacoche de cadre Giant H2PRO 3L
- Top Tube Topeak FastFuel
Le tout m’a coûté moins de 250€. Je suis très satisfait de la sacoche de selle ainsi que de celle pour le guidon. En revanche, je pense changer de sacoche de cadre à l’avenir. En effet, la mienne n’a qu’un espace de rangement, et mon cadre permettrait une sacoche un peu plus grande, comme par exemple la sacoche Apidura Expédition Frame Pack de 4,5L.
Le contenu de mes sacoches
Dans mes sacoches, je n’emporte que le strict nécessaire. Jusqu’à présent, je ne suis jamais parti plus de 4 jours. Le midi, je mange au restaurant, je m’arrête à une boulangerie ou une station-service. Le soir, je mange sur mon lieu de bivouac.
– Ainsi, j’emporte dans la sacoche de cintre un abri-bivouac et un matelas.
– Dans la sacoche de selle, je mets le sac de couchage, une trousse de toilette, des vêtements pour le soir et un kit de vêtements de rechange pour le vélo.
– Dans la sacoche de cadre, je range de quoi manger le soir, des batteries externes et tous les câbles nécessaires pour charger mes appareils.
– J’emporte également trois bidons d’eau et un bidon avec le nécessaire de réparations.
Mon vélo
C’est un Giant Revolt 2 de 2021. Je l’ai choisi car il était bien équipé pour mon budget. Mes critères principaux étaient qu’il ait des freins à disque hydrauliques et des pneus tubeless. Il est équipé d’un groupe Shimano Sora 2×9 vitesses, et j’ai récemment changé le pédalier pour un Shimano FC-RS510. Mes pneus sont ceux d’origine, les Giant Crosscut en 700×38, mais j’envisage de les remplacer bientôt par des Panaracer GravelKing SK en 700×43 pour plus de confort.
Je suis très satisfait de mon achat, ce vélo est presque parfait pour la pratique que j’en fais. La géométrie du cadre est confortable pour moi, c’était important. Maintenant, je l’améliore peu à peu lorsque j’ai le budget. La prochaine étape sera certainement une paire de roues plus légères, puis un nouveau groupe Shimano GRX, ce sera presque comme avoir un nouveau vélo !
Mes projets
J’ai des rêves de très longs voyages en bikepacking, comme par exemple réaliser la Great Divide Mountain Bike Route aux États-Unis ou son « équivalent » européen, l’European Divide Trail. Mais malheureusement, il n’est pas facile de partir plusieurs mois pour le moment. Alors, pour l’instant, j’ai plusieurs itinéraires tracés pour découvrir un peu mieux le Portugal, où je vis actuellement.

Ce printemps, je prévois de découvrir la région de l’Alentejo au sud, un paradis pour le gravel, où il y a beaucoup à explorer. En mai aura lieu l’une des premières compétitions d’ultra-distance organisée par des Portugais : Gravel Birds, un parcours de 750 km, 7500 D+ et 75% de gravel qui fait le tour de la région. De la frontière espagnole à l’intérieur jusqu’au littoral et le bord de l’Atlantique. J’envisage de faire ce parcours en mode touriste sans participer à la compétition, en environ 7 jours.
Par ailleurs, je fais régulièrement des sorties en gravel à la journée ou en overnight près de chez moi, au Portugal, dans la région de Lisbonne. Si cela vous intéresse, je poste régulièrement sur Instagram et j’aimerais développer un peu plus ma chaîne YouTube. Mon objectif n’est pas forcément de faire des tests et vous dire quoi acheter, mais plutôt de vous montrer des paysages différents et de vous faire découvrir des itinéraires. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à me suivre sur les réseaux :
En conclusion, le bikepacking est une passion qui m’a permis de découvrir de nouveaux horizons et de vivre des expériences uniques en pleine nature. J’espère que mon partage d’expérience pourra inspirer d’autres personnes à se lancer dans cette aventure.
N’hésitez pas à partager vos propres expériences, vos conseils et vos questions en commentaires, je serai ravi d’échanger avec vous sur le sujet. À bientôt sur les sentiers et bon bikepacking à tous !
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